RENé françois de beauveau,

Archevêque DE narbonne

Pour nous contacter :

 

jacqroussel@orange.fr

 

Médailles

JETON EN LAITON - 30 mm

 

Zone de Texte: Cet illustre prélat, pressenti archevêque de Narbonne, en 1719, fut élu seulement au consistoire, le 8 mai 1721 ; à cette date, il rejoint le siège épiscopal narbonnais.
Il est le neuvième enfant de Jacques de Beauvau, marquis du Rivau, maréchal des camps et armées du roi. Il naquit, le 11 novembre 1664, au château du Rivau, dans le Poitou. À la Sorbonne où il fait ses études, il obtient une licence en théologie en 1692 suivi d'un doctorat en 1694, année de son ordination. Entre 1685 et 1701 il fut abbé de diverses abbayes. Le roi le nomme, en 1700 à l'évêché de Tournai puis, en 1713 à l'évêché de Toulouse. À l'âge de 57 ans il est archevêque de Narbonne fonction qu'il occupera jusqu'à sa mort, le 4 août 1739.
L'archevêque de Narbonne est président né des États de Languedoc, ce qui lui confère, pouvoir et autorité. Les auteurs de l'Histoire de Narbonne (MICHAUD (J.) CABANIS (A.) Histoire de Narbonne, Ed. Privat 1981 ), comme les travaux récents de M.-L. Jalabert (La seigneurie des archevêques de Narbonne. Bulletin Sesa 2009, T CIX, p. 105 et Bulletin Sesa 2010, T CX p. 59 )montrent l'importance de la seigneurie de Narbonne détenue pour l'essentiel pendant très longtemps par les archevêques de Narbonne.
Les faits les plus importants qui ont marqué le passage de René François de Beauvau à Narbonne sont rappelés par les auteurs de l'Histoire générale du Languedoc, ils écrivent : "Il soutint l'œuvre savante engagée par son prédécesseur qui aboutira à la publication de l'Histoire Générale du Languedoc à partir de 1730. Il fit aussi imprimer un nouveau rituel, en 1735, qui comporte un certain nombre d'emprunts à d'autres liturgies françaises, renforçant le processus qui mena à l'extinction des particularités de l'église narbonnaise".
Son appartenance a une des plus illustres familles de France, sa fidélité au roi, il était archevêque de Tournai, en 1707, pendant le siège de cette ville par le prince Eugène, il paya sur ses deniers la garnison française, l'empereur vainqueur lui proposa de conserver son siège, il refusa. Pour le récompenser de sa fidélité, le roi le transféra à l'évêché de Toulouse. Tous ces faits  lui valent d'être fait commandeur de l'ordre du Saint-Esprit lors de la promotion du 3 juin 1724. Rappelons que l’ordre du Saint-Esprit fut, pendant les deux siècles et demi de son existence, l’ordre de chevalerie le plus prestigieux de la monarchie française.
Notre prélat narbonnais pour célébrer l'évènement fit frapper ce jeton qui trois cents ans plus tard nous permet de parler de lui, cela montre que cette pratique est efficace. Elle est l'apanage des grands personnages, les naissances, les mariages, les victoires, étaient immortalisés ainsi. Monseigneur René François de Beauvau a cédé à une mode de son temps.
Michel CAU

MEDAILLE EN BRONZE