Jean mistler

Député de l’aude (1928 - 1940)

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Médailles

MEDAILLE EN ARGENT -  50 mm

GRAVEUR « BERNARD »

 

Zone de Texte: Jean Mistler, né le 1er septembre 1897 à Sorèze (Tarn) et mort le 14 novembre 1988 à Thiais (Val-de-Marne), est un diplomate, écrivain et homme politique français, député et plusieurs fois ministre, également secrétaire perpétuel de l'Académie française.
Après sa scolarité à l'abbaye-école de Sorèze, Jean Mistler, issu par son père d’une famille ayant quitté l'Alsace en 1871, prépare le concours de l'École normale supérieure au lycée Henri-IV, où il a comme professeur de philosophie Alain. Son grand-père Jean-Baptiste Mistler (1802-1872) fut médecin cantonal et chirurgien à l'hôpital de Sélestat. Mobilisé dans l'artillerie en 1916, il retire de la guerre de solides convictions pacifistes. Il est admis à l'École normale en 1919, et est reçu premier à l'agrégation de lettres l'année suivante.
Plutôt que d'enseigner, il choisit de postuler au ministère des Affaires étrangères pour une affectation à l'étranger. Il est nommé à la légation de France en Hongrie, faisant fonction d'attaché culturel en même temps qu'il enseigne à l'université de Budapest. En 1925, il est intégré au Quai d'Orsay (Service des œuvres), où il succède à Paul Morand.
Il entame une carrière politique à partir de 1928, quand il est élu député de l'Aude sous l'étiquette radical-socialiste. Il sera sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts et plusieurs fois ministre à partir de 1932. En 1934, alors qu'il est ministre des PTT dans le gouvernement d'Albert Sarraut, ce mélomane averti crée l'Orchestre national de la Radiodiffusion française, ancêtre de l'Orchestre national de France. À partir de 1936, il préside la commission des Affaires étrangères.
Parallèlement à ses activités politiques, Jean Mistler avait commencé une carrière d'écrivain avec la publication de Châteaux en Bavière (1925) et d' Ethelka (1929).
Le 10 juillet 1940, c'est lui qui, en qualité de président de la commission du suffrage universel à la Chambre des députés, présente à l'Assemblée nationale réunie à Vichy l'article unique confiant les pleins pouvoirs au maréchal Pétain aux fins de préparer un nouveau projet de constitution. Cela lui vaudra, à la Libération, d'être appelé « le naufrageur de la République ».
Sous l'Occupation, il est membre du Conseil national instauré par Vichy.
À la Libération, après avoir occupé, comme une pénitence, un poste de codirecteur aux Éditions du Rocher, il devient secrétaire général puis président de la Maison du livre français (laquelle dépendait du ministère des Affaires étrangères) et enfin, de 1964 à 1969, directeur du département de littérature générale de la Librairie Hachette. Parallèlement à ces activités, Jean Mistler donne régulièrement des chroniques de critique littéraire ou musicale à L'Aurore.

MEDAILLE EN ARGENT -  33,5 mm